carte Vendée à vélo
 

Nord-Ouest : boucle de 3 jours

5/4/13

Jour 1 : La Roche/Yon – Fromentine (96km)

 

Départ par la piste cyclable La Roche-Coëx entièrement goudronnée. Je la quitte à Aizenay après 16km pour rejoindre Maché, puis Apremont.

 

(1) La forteresse du Moyen-Age date du 11ème siècle. Au 16ème siècle, Philippe Chabot la transforme en résidence Renaissance. Mais l'imposant corps de logis construit entre les deux tours est voué à la démolition en 1733.
Le château actuel a conservé ses fondations anciennes, ses deux tours et sa chapelle. La mairie y est installée.


chateau d`Apremont

Depuis Apremont, possibilité de rejoindre au nord-est les Lucs/Boulogne (environ 40 km), ou St Gilles Croix de Vie à l'ouest (environ 20 km), en passant par Coëx et le lac du Gué Gorand.

 

Je poursuis par le nord-ouest pour rejoindre, via St Christophe du Ligneron, La Garnache et le marais breton.

Le château de La Garnache du 11ème siècle faisait partie des places fortes du Bas-Poitou. Henri de Navarre, futur Henri IV, y coucha une nuit d'octobre 1588. Mais le château fut détruit sous l'ordre de son fils Louis XIII en 1622, en pleine guerre de religion. Ne subsiste aujourd'hui que tours et remparts.

La piste cyclable entre St Etienne du Bois et Froidfond (30 km) croise à plusieurs reprises un des nombreux itinéraires du chemin de St Jacques de Compostelle.

chemin de St Jacques de Compostelle

 

 

J'entre dans le marais à Châteauneuf. La piste à gauche permet de rejoindre en 30 km St Jean de Monts via Sallertaine. Je prends à droite vers l'abbaye de l'île Chauvet.

L'abbaye se visite l'été. Elle fut fondée au 12ème siècle par les Bénédictins.

 

(2) Un petit observatoire permet d'apercevoir les cigognes blanches grâce aux plateformes que leur ont aménagé les habitants. Les pontes ont eu lieu mi-mars, et les œufs devraient éclore mi-avril, mais l'humidité de ces derniers jours rendra les naissances difficiles.

cigogne blanche

cigognes blanches       (site sur les cigognes du marais breton)

 

(3) Je rejoins après Bouin la piste cyclable côtière qui évolue entre éoliennes, parcs ostréicoles et petits ports. Les éoliennes pourvoient à la consommation électrique (hors chauffage) de 22 000 foyers. Les pales viennent du Danemark et les mâts du Pays de Galles. Comme quoi le ministre du Redressement productif a du pain sur la planche.

éoliennes polder de Dain

Entre le port des Brochets et celui du Bec (appelé aussi port Chinois), une digue longue de 14 km permet l'existence du polder du Dain, qui est entièrement sous le niveau de la mer aux vives eaux. En 1940, un raz de marée avait détruit les digues mal entretenues (et sapées par les lapins).

 

Je gagne la route du Gois, mais un petit panneau planté dans le fossé indiquant l'horaire des marées m'en interdit l'accès. Plutôt que de tourner à gauche vers Beauvoir, je poursuis tout droit sur la piste cyclable. Le trajet pour rejoindre la Barre de Monts est encore à l'étude. Je récupère donc le GR.

Le sentier surplombe bientôt un petit canal. La progression parmi les herbes encore humides est hasardeuse, et une mouette rieuse posée sur un pieux se gausse avec délectation de mon avancée cahotique.

GR Gois

GR surplombant le canal


Je tombe sur la route de la Barre de Monts au niveau de l'héliport, et file tout droit vers Fromentine pour trouver un bivouac (4) en fin de journée en face l'océan.

plage Fromentine

bivouac plage Fromentine

coucher de soleil plage Fromentine

coucher de soleil plage Fromentine



Jour 2 : Fromentine – La Gachère (69,2 km)

 

Je laisse derrière moi l'île de Noirmoutier, arpentée déjà à maintes reprises, et file vers le sud par la piste côtière, agréable ballade dans la forêt de Notre Dame jusqu'à St Jean de Monts. Chaque route ou piste traversée mène à droite vers une plage de l'océan.

 

(5) St Jean de Monts est l'archétype de la station balnéaire, avec sa plage immense à marée basse, son remblai piétonnier, sa piscine, son casino, ses appartements alignés à perte de vue sur le front de mer.

plage de St Jean de Monts

La portion cyclable vers St Hilaire est plus urbanisée, se frayant un passage entre les nombreux campings.

 

(6) L'arrivée sur St Gilles Croix de Vie, belle ville côtière avec son port de pêche, sa rue piétonne et sa voie ferrée qui débouche directement sur la mer (ayant fait l'étonnement de Jean-Jacques Annaud lors de sa première arrivée ici), se fait par Sion et la corniche vendéenne.

corniche vendéenne

corniche vendéenne



L'itinéraire entre St Gilles et les Sables est selon le moi le plus agréable du réseau cyclable vendéen : on file doucement le long du Jaunay, avant de passer dans les dunes, de dominer l'océan, de retrouver la fraîcheur en forêt ou le soleil dans le marais.

 

(7) Après le port de la Gachère, je me dirige vers l'embouchure de l'Auzance et trouve un bivouac à la limite de la dune et de la forêt, suffisamment près de la mer pour entendre le roulis me bercer toute la nuit.

l`Auzance

embouchure de l'Auzance




Dernier fleuve côtier sauvage de Vendée, l'Auzance (dont le cours est remonté par des poissons migrateurs) a fait l'objet pendant 20 ans d'un possible projet de barrage (le 14ème du département). Mais en juin 2011, le projet a été définitivement enterré par le préfet.

L'occasion de plancher sur des solutions alternatives aux problèmes récurrents d'alimentation en eau du territoire, avec un transfert depuis les nappes alluviales de la Loire, ou pourquoi pas une usine de dessalement de l'eau de mer.

 

Jour 3 : La Gachère – La Roche/Yon (56 km)

 

Après un passage en forêt, je m'offre une dernière vue sur le marais d'Olonne avant de quitter la piste cyclable, et je rejoins mon point de départ par Le Girouard et Ste Flaive avec un petit vent d'est glacial.

 

marais d'Olonne

marais Olonne sur mer

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